Thierry Brun L’auteur Plesséen qui nous donne des frissons
Plesséen depuis plus de 30 ans, Thierry BRUN est un auteur de polars. Il a sorti le 20 mars dernier son dernier roman « Juliette » (éditions Kubik), une immersion dans le monde des mercenaires.
Vous sortiez votre dernier roman « American Airlines » il y a près de deux ans. À quand remonte l’écriture de « Juliette » ?
J’ai fini de l’écrire il y a 8 mois ! Ces dernières années, je travaillais sur deux manuscrits, un fantastique, qui est toujours en stand-by, et « Juliette ». Il m’a fallu du temps pour réussir à le terminer !
Qui est Juliette, quelle est son histoire ?
Juliette, ex-militaire devenue mercenaire, a choisi de tuer par appât du gain. Je n’avais pas vraiment de plan au départ, j’ai d’abord donné vie à Juliette, je créée sa personnalité puis sa carapace. Cela faisait quelques temps que je pensais à ce personnage : une invisible dans le visible. J’ai laissé mûrir l’idée pendant plusieurs années. Ce qui m’intéressait, c’est sa transformation en tant qu’être humain, la manière dont elle a transformé sa vie pour devenir invisible. Elle ne doit laisser aucune trace, rien ne doit pouvoir la trahir !
Pourquoi avoir choisi d’écrire sur l’univers des mercenaires ?
Dans les années 2000, j’avais été frappé par l’histoire du gang des panthères roses, un gang de mercenaires d’anciens militaires serbes. Parmi eux, il y avait une femme. Une seule photo d’elle est sortie, lors de son arrestation. Elle s’est échappée et, depuis, on n’a plus jamais entendu parler d’elle. Pourtant, nous sommes des animaux sociaux et, fatalement, ces mercenaires finissent par se faire attraper. Je me suis beaucoup documenté sur l’univers des mercenaires : même les meilleurs laissent des traces !
Juliette est-elle passée par les avenues du Plessis ?
Pas vraiment, mais il y a une scène qui se passe sur la montagne noire qui est largement inspirée de mes promenades autour du Plessis, notamment celles dans le Bois Saint-Martin et le Bois de Célie !
Que peut-on souhaiter à Juliette ?
Je souhaite à ce roman tout ce qu’un auteur peut souhaiter : qu’il vive le plus longtemps possible. Si un lecteur le lit et est heureux, je suis ravi !

Article paru sur : https://www.calameo.com/read/00075459264c682deaa8e?